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LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

Nous n’avons pas repris ici toutes les actions menées dans le cadre de « La Rentrée’Ecolo » puisque nous faisons le bilan de l’année universitaire 2020-2021, mais ces actions ont été nombreuses et ont marqué la rentrée universitaire.

Dans le domaine de la préservation de la biodiversité, plusieurs actions ont été engagées. Le parc boisé et les espaces verts de Grandmont ont été classés "Refuge LPO" (Ligue de Protection des Oiseaux) en 2021. Ce site représente un potentiel très intéressant pour les oiseaux et la biodiversité en général, confirmé par une étude menée par l'association. Un inventaire des oiseaux et des chauves-souris a notamment été réalisé.

L'association LPO accompagne ainsi l'université afin d’aménager et accueillir la faune et la flore sauvage (création d'une mare naturelle, d'un sentier sensoriel, installation de nichoirs...), mais aussi d’animer et faire vivre le refuge, et d'informer et de sensibiliser le public ; des sorties et ateliers ouverts à tou.te.s sont organisés.

L'université s'est engagée de son côté à créer des conditions propices à l'installation de la faune et la flore sauvages, à réduire son impact environnemental, à renoncer aux produits chimiques (c'était déjà zéro pesticide !) et à ne pas autoriser la chasse.

Ce classement renforce la fonction de Grandmont comme site universitaire naturel et pédagogique exemplaire, en alliant préservation de la biodiversité et activités régulières de sensibilisation : clean walk, découverte mycologique, ateliers autour des plantes comestibles…  En cela, l’université a recruté des éco-guides étudiant.e.s pour faire visiter les richesses du bois de Grandmont.

La faculté de médecine a accepté d'être pilote pour expérimenter un nouveau dispositif dans la gestion des déchets. En novembre 2020, des points de collecte de déchets recyclables et non recyclables pour les apports volontaires ont été installés dans l'ensemble des bâtiments. Les consignes de tri ont été adaptées aux habitudes du lieu et des publics concernés, avec un rappel sur l'existence d'un composteur sur le site. Les objectifs sont triples : impliquer chacun.e dans la transition écologique amorcée par l'Université, augmenter le tri des déchets et réduire la quantité des déchets produits grâce à une prise de conscience. La prochaine étape sera de déployer ce nouveau système de gestion des déchets à l'ensemble des sites universitaires, en commençant par le site du Plat d’Etain.

L’université de Tours a réceptionné son premier bilan carbone au printemps 2021. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision qui permet d’apporter un éclairage sur les sources émettrices de gaz à effet de serre de l’université et d’identifier les postes les plus émetteurs afin d’actionner les leviers de transition.

Au total, 80 146 tonnes équivalent CO2 sont produites par l’université, ce qui correspond à 480 876 allers/retours Paris-Marseille en avion pour une personne / 801 460 kms parcourus par jour pendant 1 an en voiture, soit 19 fois le tour de la Terre par jour / 35,2 millions de repas moyens. Les principaux postes d’émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) à l’université de Tours se divisent en plusieurs points dont :

  • 61,5% de déplacements ;
  • 28,0% d’intrants (achats publics et alimentation) ;
  • 2,6% d’immobilisation ;
  • 5,1 % d’énergie ;
  • 0,5% de déchets.

Des pistes d’amélioration dans la stratégie environnementale et de lutte contre le réchauffement climatique ont été définies et serviront de plan d’actions. D’ores et déjà, un Plan Universitaire de Mobilités est relancé et les actions en coopération avec le Service des Achats Marchés s’intensifient. En matière d’élargissement des achats durables et responsables, le papier recyclé devient obligatoire, les commandes de fournitures sont proposées en gamme écologique et le renouvellement du marché traiteur se fait avec un objectif zéro déchet et un appel concret vers les prestataires locaux et bio.

Le Bilan Carbone ne laisse pas de place au doute. L’université doit prioriser les actions pour accompagner le passage vers des mobilités décarbonées. L’université, en partenariat avec la Région Centre-Val de Loire, la Ville de Tours et la Métropole, se prépare à mettre en cohérence et à intensifier les actions en matière de réduction des pratiques de voiture individuelle pour tous les membres de la communauté universitaire en préparant déjà les actions vers la facilitation de l’accès au transport public et à l’usage du vélo.

En matière de déplacement à vélo, l‘installation test de la station de réparation pour vélos à la faculté de médecine est un succès. D’autres stations financées par la CVEC seront installées sur les autres sites de l’université, en partenariat avec le CROUS. De nouveaux abris à vélo sont programmés sur les IUT de Blois et Tours.

Une charte des pratiques numériques responsables a été réalisée et donne lieu au déploiement d’un ensemble de changements de pratiques : moteur de recherche écoresponsable, réduction du poids des signatures, etc. Le projet retenu DEMO-ES contient également un volet transition écologique numérique propre à engager de nouvelles actions en matière de réduction des dépenses énergétiques.