Actualité
LES HERITIERS DU SAVOIR - un jeu de société sur les projets de recherche participative en santé
- Santé-social,
- SAPS,
- Recherche,
Date(s)
du 1 octobre 2025 au 31 juillet 2026
« Rappelez-vous : le Savoir ne vous attend pas, il se construit, s’invente, ici et maintenant, avec et à travers vous ! »
Pour le lancement du NEOLAiA Open Science Hub1, l’université de Tours dévoile au grand public le jeu de société Les Héritiers du Savoir, développé dans le cadre de Loire Val-Health, lors de la Fête de la science à l’Hôtel de Ville de Tours les 11-12 octobre 2025. Ce jeu, spécialement conçu comme un outil à la fois ludique et pédagogique, vise à sensibiliser le public et offrir une expérience immersive autour des réalités de la recherche participative en santé !
En amont de cette présentation, nous avons rencontré Ilona Moutoussamy, créatrice du jeu et chargée de mission pour le Forum Soignant-Soigné Loire Val-Health, afin de l’interroger sur la genèse du projet, son contenu et ses perspectives.
En arrivant ici, on m’a indiquée qu’une des missions principales était de sensibiliser à la recherche participative, que soit les soignants, les soignés, les chercheurs ou les médecins ; finalement toutes les personnes qui peuvent être amenées un jour à effectuer une recherche participative en santé. J’ai proposé plusieurs méthodes plus ou moins classiques : affiches, stands, kakemonos, interventions, etc. Et puis j’ai précisé que j’’aimais bien les approches plus originales, plus ludiques, plus engageantes - notamment les jeux. J’ai proposé deux options : un escape game ou un jeu de société. J’ai obtenu l’accord de mes responsables et j’ai commencé à travailler sur le jeu de société, sur lequel j’étais le plus inspirée. Mais l’escape game est toujours dans un coin de nos têtes !
A savoir aussi qu’actuellement, c’est un jeu avec un médiateur. C’est-à-dire que pour l’instant je dois être présente pour faire le brief de début, le débrief de fin, etc. Mais à terme, on aimerait que chacun puisse y jouer librement, en toute autonomie, et que la partie médiation s’intègre directement au jeu, en particulier pour le grand public.
On l’a également présenté au président de l’université de Tours, et nous avons joué une partie avec lui. Il a beaucoup apprécié et a salué l’initiative. Donc c’est vraiment encourageant pour la suite.
Et pour le grand public, le test va se faire dans les prochaines semaines, avec la Fête de la Science à Tours et à Orléans du 3 au 13 octobre 2025.
Nous avons commencé à présenter le jeu sur des stands pour montrer son existence, comme lors des journées de la formation médicale continue. Lors de ces présentations, des participants nous ont demandé le prix du jeu et où on pouvait l’acheter. Donc visiblement ça plaît, et c’est encourageant.
L’évolution du jeu dépendra en effet beaucoup du choix de l’éditeur. Il y a deux possibilités. Soit nous faisons une édition pour la formation, avec un nombre limité de boîtes, destinées aux professionnels des universités, des musées, ou encore des associations pour réaliser des jeux de formation. Dans ce cas, le jeu ne sera pas pour le grand public mais il sera utilisé pour le sensibiliser à la recherche participative. La boite de jeu sera plus complexe, avec un contenu plus riche. La deuxième option, c’est une édition grand public, une boîte plus légère, vendue partout, pour que tout le monde puisse s’en servir, professionnels compris. Pour les éditeurs, il s’agit de deux options totalement différentes mais de notre côté, nous imaginons une troisième alternative : un jeu grand public mais qui peut aussi servir à faire de la formation. Un peu comme le jeu Timeline, qui est un jeu classique mais avec lequel on peut faire un « serious game ». On prévoit également un livret pédagogique, comme le jeu Kosmopolit développé par l’éditeur Opla en lien avec un laboratoire de recherche à Lyon. Il y a donc plusieurs directions possibles.
En amont de cette présentation, nous avons rencontré Ilona Moutoussamy, créatrice du jeu et chargée de mission pour le Forum Soignant-Soigné Loire Val-Health, afin de l’interroger sur la genèse du projet, son contenu et ses perspectives.
1. Peux-tu nous raconter la genèse du projet ? D'où t’est venue l’idée d’un jeu sur la recherche participative en santé ?
J’ai toujours construit des jeux, depuis que je suis toute petite. J’ai toujours beaucoup joué, que ce soit aux jeux vidéo, aux jeux de société et j’ai toujours aimé construire des choses. Quand je suis arrivée en thèse, j’ai conçu deux escapes games pédagogiques, dans le cadre de la fête de la science, et plein de petits jeux, au point qu’on a fini par en remplir une pièce entière !En arrivant ici, on m’a indiquée qu’une des missions principales était de sensibiliser à la recherche participative, que soit les soignants, les soignés, les chercheurs ou les médecins ; finalement toutes les personnes qui peuvent être amenées un jour à effectuer une recherche participative en santé. J’ai proposé plusieurs méthodes plus ou moins classiques : affiches, stands, kakemonos, interventions, etc. Et puis j’ai précisé que j’’aimais bien les approches plus originales, plus ludiques, plus engageantes - notamment les jeux. J’ai proposé deux options : un escape game ou un jeu de société. J’ai obtenu l’accord de mes responsables et j’ai commencé à travailler sur le jeu de société, sur lequel j’étais le plus inspirée. Mais l’escape game est toujours dans un coin de nos têtes !
2. Pourquoi avoir choisi le format d’un jeu de société, plutôt qu’un autre outil pédagogique ?
Comme je le disais, j’aime beaucoup les jeux de sociétés - mais il faut préciser que toute l’équipe y joue beaucoup aussi. Toute le monde apprécie le côté sérieux que l’on peut apporter via ce type de jeu. C’est un format que nous apprécions et donc on s’en sert beaucoup pour attirer les foules.3. Quelle est la cible de ton jeu ? Les étudiants ? les professionnels ? Les citoyens ?
Tout le monde ! L’important est que tout le monde puisse jouer, c’est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur. Le jeu n’est pas destiné à un public en particulier et le but est de sensibiliser le plus de monde possible. Bien sûr, il est un peu complexe, il faut savoir lire, avoir quelques mécanismes donc c’est un peu compliqué pour les enfants. On peut y jouer en toute autonomie aux alentours de 14 ans.A savoir aussi qu’actuellement, c’est un jeu avec un médiateur. C’est-à-dire que pour l’instant je dois être présente pour faire le brief de début, le débrief de fin, etc. Mais à terme, on aimerait que chacun puisse y jouer librement, en toute autonomie, et que la partie médiation s’intègre directement au jeu, en particulier pour le grand public.
4. As-tu intégré des expériences ou récits réels dans le jeu ?
Dans le jeu, il y a une quête à réaliser et cette quête c’est une recherche participative. Pour l’instant elle est fictive car j’ai dû l’imaginer et l’inclure rapidement dans le jeu pour respecter les délais. Mais l’objectif c’est vraiment de valoriser les projets participatifs, en santé, de la région. On souhaite baser les quêtes et les missions sur des projets réels, même si elles se déroulent dans un monde qui, lui, est imaginaire. Cela nous donnera la possibilité de renvoyer le joueur vers les projets existants et d’ancrer le jeu dans la réalité.5. Quel retour as-tu eu des premières personnes qui ont testé le jeu ?
Très positif ! La 1ère version a été présentée en juin, lors de la journée de fin d’année de l’INSERM à Tours. J’ai fait 3 parties avec 6 joueurs (6 étant le maximum) et j’ai eu de très bons retours. Certains étaient mêmes des habitués des jeux de société et ils m’ont donné des conseils pour améliorer le Game Play donc c’était vraiment bien.On l’a également présenté au président de l’université de Tours, et nous avons joué une partie avec lui. Il a beaucoup apprécié et a salué l’initiative. Donc c’est vraiment encourageant pour la suite.
Et pour le grand public, le test va se faire dans les prochaines semaines, avec la Fête de la Science à Tours et à Orléans du 3 au 13 octobre 2025.
Nous avons commencé à présenter le jeu sur des stands pour montrer son existence, comme lors des journées de la formation médicale continue. Lors de ces présentations, des participants nous ont demandé le prix du jeu et où on pouvait l’acheter. Donc visiblement ça plaît, et c’est encourageant.
6. Comment envisages-tu les extensions ou évolutions du jeu ?
La première boîte de jeu est centrée sur la santé car elle est développée dans le cadre du projet Loire Val-Health. Mais si le projet plait, nous sommes ouverts à l’idée de créer des extensions thématiques. On pourrait travailler avec les laboratoires de la région afin de récupérer les projets de recherche participative pour les transformer en quête. Il y a beaucoup de projets sur l’environnement et sur l’aménagement du territoire. Donc pourquoi pas une boîte "environnement", avec de nouveaux personnages, de nouvelles missions, etc. C’est une piste, qui dépendra aussi des discussions avec l’éditeur et de l’accueil du public.L’évolution du jeu dépendra en effet beaucoup du choix de l’éditeur. Il y a deux possibilités. Soit nous faisons une édition pour la formation, avec un nombre limité de boîtes, destinées aux professionnels des universités, des musées, ou encore des associations pour réaliser des jeux de formation. Dans ce cas, le jeu ne sera pas pour le grand public mais il sera utilisé pour le sensibiliser à la recherche participative. La boite de jeu sera plus complexe, avec un contenu plus riche. La deuxième option, c’est une édition grand public, une boîte plus légère, vendue partout, pour que tout le monde puisse s’en servir, professionnels compris. Pour les éditeurs, il s’agit de deux options totalement différentes mais de notre côté, nous imaginons une troisième alternative : un jeu grand public mais qui peut aussi servir à faire de la formation. Un peu comme le jeu Timeline, qui est un jeu classique mais avec lequel on peut faire un « serious game ». On prévoit également un livret pédagogique, comme le jeu Kosmopolit développé par l’éditeur Opla en lien avec un laboratoire de recherche à Lyon. Il y a donc plusieurs directions possibles.