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Les manifestations organisées par l'IUF

Chaque année, l’IUF organise deux manifestations. La première, à l’automne, est essentiellement consacrée à l’installation de la nouvelle promotion par la ou le ministre de la Recherche ; elle a nécessairement lieu à Paris. Y sont aussi abordées les questions d’intérêt général.
 
La seconde a lieu au printemps, successivement dans l’une ou l’autre des universités françaises. Elle est d’un caractère scientifique plus marquée, même si elle a souvent été l’occasion d’une assemblée générale. Chaque année est choisi un thème nouveau permettant d’illustrer l’ensemble des disciplines, dans des exposés suffisamment accessibles pour que tous les membres puissent en discuter et en débattre, par delà les frontières disciplinaires. La règle du jeu est en effet qu’une communication de juriste doit pouvoir être comprise de linguistes, de médecins, de philosophes… L’ensemble doit permettre de comprendre la richesse des approches pratiquées, et de réfléchir aux multiples manières d’aborder un concept.

Ont ainsi été traités « Le temps » (Nantes, 1998), « Espace(s) » (Toulouse, 1999), « L’échange » (Marseille, 2000), « La représentation » (Montpellier, 2001), « L’instabilité » (Nice, 2002), « La complexité » (Lyon, 2003), « Le changement » (Rennes, 2004), « Les interactions » (Grenoble, 2005), « Réalité, modèle et théorie » (Strasbourg, 2006), « La communication » (Avignon, 2007), « Du zéro à l’infini » (Nancy, 2008), « Les frontières » (Lille, 2009), « Le contact » (Saint-Etienne, 2010), « Les ressources » (Lyon, 2011). Ces colloques scientifiques se déroulent sur deux jours. Ils réunissent une moyenne de 150 à 250 participants. Ils comportent des moments festifs et culturels, et, selon les années, une assemblée générale des membres de la communauté.
 

Le colloque de 2012 a pour thème « Évolutions, variations, métamorphoses » et pour lieu d’accueil l’université de Tours. Le thème a été choisi pour son universalité : quelle domaine échappe en effet à la variation ? De la musique à la zoologie, de la physique à la philosophie, des mathématiques au langage, il n’est rien qui soit permanence, rien qui ne soit mouvement. Tout coule, aurait dit Héraclite… Tout coule en effet et ce sera notre objectif que d’essayer de capter la mouvance ou d’en révéler les arcanes…
 

La partie scientifique comprend d’une part des conférences données par des représentants éminents de la science ou de la culture, que nous nous sommes efforcés de choisir pour les liens qu’ils entretiennent avec l'université de Tours ou la Touraine, et d’autre part une vingtaine de communications, suivies de courts débats, données par des membres de l’IUF étrangers à notre université.
 

Enfin, une conférence « grand public » avec montage vidéo, ouverte à tous, clôt ces Journées.
 

La partie scientifique est accessible à tous les membres de l’université de Tours indistinctement, enseignants et personnel BIATOSS, dans la limite des places disponibles (600 places). Les doctorants de l’université pourront y être admis après inscription. Seuls, toutefois, les membres de l’IUF et les invités pourront prendre part aux repas, sous la forme d’un immense buffet.
 

Une publication des communications est prévue : elle sera confiée aux Presse de l’Université de Saint-Étienne, dans la collection dite de l’Institut Universitaire de France (premier volume paru en 2010 : Le contact ; second volume paru en 2011 : Les ressources). Il est également envisagé d’enregistrer les conférences et de les mettre à disposition sur le web.