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Le cours se décompose en trois grandes parties. La première s’attache à retracer la mise en œuvre d’un « regard archéologique » au travers de la « textualisation » du site de Pompéi. La seconde insiste sur la différenciation des pratiques et sur les fondements théoriques qui en sont à l’origine. C’est de l’apparition d’une archéologie « scientifique » qu’on traitera, à travers les choix de méthode, les innovations technologiques et les prospections géographiques. On distinguera donc ici l’archéologie de la vulcanologie naissante. Le troisième point rend compte de la formation du Palazzo Reale di Portici jusqu’à celle du Real Museo Borbonico et de la naissance d’une conscience patrimoniale. La mise en place du musée engage en effet très tôt historiquement un débat sur la conservation et la restauration du site. Quelle est la place dans ce contexte de la cité antique ? S’agit-il d’un « musée à ciel ouvert » et à quoi peut servir un musée proprement dit dans ces conditions ?
