Livres, auteurs, lecteurs

a. Les réseaux et les lieux du savoir (8h)
Les cénacles typographiques : l’atelier d’imprimerie comme espace d’échanges intellectuels. A travers l’étude de quelques cénacles tenus par des imprimeurs-libraires (Alde Manuce à Venise, Jean de Tournes à Lyon, Michel de Vascosan à Paris), il s’agira de montrer comment certains grands libraires ont contribué à structurer et orienter l'activité intellectuelle au XVIe siècle.
Les réseaux humanistes (y compris juridiques) et les réseaux littéraires essentiels.
b. Genres et formes littéraires (8h)
Axé sur la période charnière entre Moyen Age et Renaissance, ce cours aura notamment pour objet de montrer que l’écriture littéraire entre 1450 et 1550 repose à la fois sur la permanence et sur le renouvellement de genres et de formes déjà existants au Moyen Age, qui survivent et se transforment. Ce sera aussi l’occasion d’interroger la notion de renaissance, avec ce qu’elle peut avoir de posture, qui ne doit pas faire oublier les phénomènes essentiels de continuité entre XVe et XVIe siècle.
c. Culture de l’écrit et de l’imprimé (8h)
Ce cours se propose d’étudier le rôle joué par l’imprimerie dans le renouvellement des activités intellectuelles à la Renaissance. Après avoir situé dans le temps et l’espace l’invention et la diffusion de la typographie, on tâchera de mettre en évidence l’importance de la "révolution de l'imprimé" (Eizenstein) dans la société du XVIe siècle. On y étudiera la place de l’imprimerie dans la rénovation des langues vernaculaires, dans la diffusion du savoir scientifique et philologique, ainsi que sa place dans la propagande politique et religieuse au XVIe siècle.