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Pour décarboner ses activités et maîtriser sa consommation de ressources non renouvelables, l’université repense ses usages du numérique qu’il s’agisse d’équipements, de réseaux ou de bonnes pratiques.

Une politique qui questionne la manière de penser le cycle de vie des matériels 

La durée de vie des matériels numériques a été allongée par l’extension des garanties, la suppression d’applications non utilisées, le tri des données, etc.

Une seconde vie a été donnée à ces matériels numériques par la création d’un schéma d’économie circulaire numérique à destination d’associations, d’écoles, d’institutions.

Les déchets d'équipements électriques et électroniques sont traités pour en permettre le recyclage et la valorisation.
 

L’université favorise les achats de matériels numériques reconditionnés 

Des marchés spécifiques définis en ce sens sont mis en place à destination des personnels. Les étudiant·es dans le besoin peuvent obtenir gratuitement un ordinateur portable reconditionné remis lors d'un atelier de prise en main personnalisé, grâce au partenariat avec Emmaüs Connect. 

Vous êtes étudiant·e, renseignez-vous ici.

Les actions de sensibilisation à destination des personnels

Des ateliers destinés à mieux comprendre et appréhender les enjeux environnementaux du numérique sont régulièrement programmés dans le cadre du plan de formation. Des journées de nettoyage informatique sont également organisées pour inciter les personnels à réduire les fichiers volumineux, mais aussi à réfléchir sur leurs usages.

Guide des pratiques numériques éco-responsables

Solidarité avec Mayotte


Le samedi 14 décembre 2024, un épisode de cyclone tropical intense nommé "Chido" a violemment frappé Mayotte et provoqué de très nombreux dégâts. L'Université de Tours a décidé de répondre à l'appel à solidarité de l'Université de Mayotte en envoyant 30 machines reconditionnées issues du parc informatique de l'établissement.

Quelques chiffres-clés sur l’impact carbone du numérique

Aujourd'hui, 48 milliards d’équipements numériques sont utilisés dans le monde, ce qui représente 4% des émissions de gaz à effet de serre. La pollution liée au numérique est supérieure à celle de l’aviation civile.

La fabrication d’un terminal de 2 kg nécessite 800 kg de matières brutes (minéraux, métaux) et plusieurs milliers de litres d’eau. Pour couvrir nos besoins numériques dans les 20 ans à venir, il faudra extraire du sol l’équivalent des extractions réalisées depuis 1900.

Les chiffres du numérique en France :

  • 50 % de l’impact carbone sont liés à la fabrication et au fonctionnement des terminaux (téléviseurs, ordinateurs, smartphones…).
  • 46% aux centres de données (contre 16% estimé en 2022).
  • 4% aux réseaux.