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SANTÉ ET LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ DES ÉTUDIANT.E.S

En réponse aux besoins croissants des étudiant.e.s, le Service de Santé Universitaire (SSU) poursuit son objectif de faciliter l’accès aux soins préventifs et curatifs des étudiant.e.s. Cette année a ainsi été marquée par la concrétisation de quatre projets :

  • La transformation de l’antenne du SSU de Blois en un centre de santé. La présence d’une équipe pluridisciplinaire composée d’un médecin, d’une infirmière et d’un psychologue permettra, à compter de la rentrée 2022/2023, d’y développer l’activité de soins curatifs, en complémentarité des missions de prévention exercées jusqu’à lors ;
  •  La création d’un poste de médecin supplémentaire au centre de santé de Tours, permettant notamment de répondre à l’augmentation constante d’étudiant.e.s en situation de handicap suivi.e.s par le SSU (914 étudiant.e.s contre 707 l’année précédente) ; 
  • Dans une démarche de promotion de la santé mentale des étudiant.e.s, des formations de Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) pour mieux comprendre les troubles psychiques et ainsi mieux accompagner et orienter les personnes concernées ont été organisées (64 personnes ont été formées, 48 étudiant.e.s et 16 personnels en “première ligne” face aux difficultés des étudiant.e.s). Ce déploiement s’est accompagné de la pérennisation d’une troisième psychologue au SSU et de l’augmentation de l’offre de prise en charge psychologique (plus de 3000 consultations de psychologues et de psychiatres, 1 300 consultations d’écoute par des infirmier.e.s) ;
  • La mise en place de dispositifs au plus près des étudiant.e.s sur les sites d’études, notamment les permanences assurées par une assistante sociale et une infirmière sur les campus des Tanneurs, de Grandmont et de Portalis. Des actions de prévention et de promotion de la santé sont également menées par le SSU et les étudiant.e.s relais santé sur les sites d’étude, dans une démarche de prévention par les pairs, sur diverses thématiques (santé sexuelle, santé psychique, conduites addictives et réduction des risques en soirée, nutrition etc.).
La sortie du confinement a dévoilé les fragilités des étudiant.e.s. L’établissement a continué son action pour limiter la précarité, en complémentarité des actions mises en place par le Crous. L’aide à l’achat ou à la réparation d’équipements informatiques pour les étudiant.e.s précaires a été renouvelée (374 étudiant.e.s en ont bénéficié). Des dispositifs d’aides ponctuelles pour les étudiant.e.s ne pouvant accéder aux aides du Crous (notamment ceux de plus de 35 ans ou en formation continue) et une aide à la mobilité quotidienne ont été mis en place (au bénéfice de 61 étudiant.e.s). L’université a par ailleurs continué à soutenir les distributions alimentaires effectuées par l’association étudiante « Les Halles de Rabelais » ainsi que l’épicerie sociale et itinérante Le P’tit Kadi. Elle a également accompagné la mise en place de l’épicerie sociale et solidaire de l’AGATE (Association Générale des Assos Tourangelles Etudiantes) sur le site de Fromont, les distributions alimentaires réalisées par l’association Les Bonnes Mines, ainsi que la mise en place d’un frigo solidaire sur le campus de Tonnellé. Le dispositif de distributeurs de protections hygiéniques gratuites sur tous les sites a été pérennisé.