L’université de Tours accueille les journées délocalisées de l’Académie nationale de médecine
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du 30 septembre 2024 au 1 octobre 2024
Deux journées placées sous le thème de « la médecine de demain » Les 30 septembre et 1er octobre prochains, l’Académie nationale de médecine organise ses journées délocalisées à la faculté de médecine de l’université de Tours. Deux jours de conférences et d’ateliers ouverts au grand public et en présence de plusieurs intervenants éminents, pour y évoquer la médecine de demain.
Chaque année, l’Académie nationale de médecine délocalise sa rentrée dans une faculté de médecine à travers la France, autour d’un événement particulier. Cette séance spéciale permet de réunir scientifiques et experts sur divers sujets de médecine, de santé, de problématiques techniques ou scientifiques et d’avancées médicales.
C’est également l’occasion d’organiser des conférences et sessions de travail autour de l’actualité et de sujets prospectifs, au plus près de professionnels et d’étudiants, et alors que certaines évolutions amènent les professionnels à repenser leurs pratiques (intelligence artificielle, robotique, télémédecine, etc.).
L’événement sera présidé par le Pr. Catherine Barthélémy, première femme présidente de l’Académie nationale de médecine, les présidents des universités de Tours et d’Orléans et de Tours, Arnaud Giacometti et Éric Blond.
Tours, un lieu d’excellence dans l’Histoire de la médecine en France
Cette délocalisation à Tours souligne la place de la ville dans la médecine française, en référence à l’ensemble des praticiens de renom qui ont marqué et marquent la recherche et l’enseignement et tout en présidant des institutions de premier plan. Le Pr. Catherine Barthélémy, actuelle Présidente de l’Académie nationale de médecine, a par exemple dirigé le service pédopsychiatrie du CHRU de Tours et l’unité de recherche Imagerie et Cerveau (université de Tours et INSERM).
Sur le volet de la recherche virologique, Tours est le berceau de découvertes de premier ordre pour les vaccins contre l’hépatite B (Pr. Philippe Maupas), et hépatite C, (Pr. Philippe Roingeard). Le Pr. Yvon Lebranchu, néphrologue, a également fait de la ville un centre mondialement reconnu en matière de transplantation rénale. Enfin, le Pr. Patrice Diot, pneumologue et ancien doyen de la faculté de médecine, a de son côté dirigé l’Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé (ONDPS), une instance d’études et de concertation.
Tout au long de l’événement, une exposition « Femmes et médecine »
En marge de ces journées, une exposition « Femmes et Médecine » sera proposée au grand public et visible dans le hall de la faculté ; un événement qui intervient alors que la parité parmi les médecins en France n’est pas encore atteinte (46 % des médecins sont des femmes selon la DREES) et que Catherine Barthélémy est devenue en janvier dernier la première femme Présidente de l’Académie Nationale de Médecine.
