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Luttes et droits pour la terre : pour une nouvelle politique de l'habiter

Il s'agira dans ce cours de comprendre la nécessité de lutter sur et pour des territoires et milieu de vie et d'octroyer (ou non) des droits à la nature ou à la Terre afin de personnifier des luttes ou de donner la personnalité juridique à des non humains.
Penser en quoi des processus d’émancipation collectifs, luttes de territoire locale et l’émergence d’institutions inter-espèces, de type « Parlement de Loire » à Tours ou concernant le processus constitutionnel initié en Colombie pour la personnification et droits de la Terre-Pachamama, renouvellent profondément la perception de notre rapport à l'environnement et peut modifier notre manière d’habiter la Terre.
Ce cours est une invitation à prendre le temps de penser et renforcer nos attachements à des non humains et écosystèmes, tels que fleuve, montagne, animal, source ou forêt. L'analyse critique sera notre boussole, la prospective, notre horizon.
 

Déroulé des séances

Après une introduction aux enjeux liés aux luttes et défense de territoires locaux (Etre forêts ou être rivière) mais aussi les tentatives de donner des droits et personnifier des milieux de vie comme pour l’initiative du « Parlement de Loire » et des droits de la Terre-mère en Bolivie, nous discuterons à partir de textes et d’expériences de terrain des moyens pour défendre une manière d’habiter la terre/la Terre plus en phase avec les crise écologiques, climatiques et politiques que nous vivons :

  • 6h de présentation de la notion d'anthropocène, crise climatique, hypothèse Gaïa, une anthropologie par-delà nature/culture, avec les enjeux et les débats que cela peut susciter

  • 6x 2h débats citoyens sous forme d'oraux par groupe

  • 2h de synthèse du cours, de ses enjeux et réflexions suscitées