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UNE POLITIQUE NUMÉRIQUE SOUCIEUSE DE L’ENVIRONNEMENT

L’université a réactivé son comité numérique, conformément aux annexes des statuts de celle-ci. Ce comité a trois rôles : il sert aux composantes pour faire remonter les projets et problématiques en amont du dialogue de gestion interne ; il permet d’initier des travaux liés au numérique qui concernent les composantes ; il permet aussi à la DSI (Direction des Systèmes d’Information) et à l’équipe présidentielle de communiquer et d’échanger sur la politique numérique de l’université. Après un an, il a entrainé la création de groupes de travail sur la thématique des stockages, les alternatives Linux à Windows et sur la question de l’organisation des ressources numériques, personnels et logiciels.

Afin de rationaliser les achats et besoins, une charte de gestion du poste de travail a été écrite afin de définir les droits et obligations de chacun.e. Elle édicte les bonnes pratiques de gestion et d’usages et place notre université dans un cadre numérique soutenable et responsable.

Le constat de dérèglement climatique et les nouvelles exigences de sobriété liées au contexte géopolitique mettent en évidence la nécessité de revoir nos usages numériques pour les rendre plus éco-responsables. Des mesures destinées à toutes et tous dans le but de prendre conscience mais aussi d’agir sur nos propres impacts ont été décidées, et pour certaines initiées. Elles ciblent le cycle de vie des matériels, nos usages quotidiens (stockage, transfert de données, etc.) ou encore la baisse de nos consommations. Le projet PRO3, porté par l’université d’Orléans et impliquant l’université de Tours et l’INSA CVL, vient en appui à ces mesures : le travail en collaboration avec une association pour le reconditionnement de nos vieux matériels est déjà mis en place et permettra à des étudiant.e.s et personnels en précarité numérique d’être équipé.e.s. Des mesures d’impact écologique dans les achats et les usages du numérique, le développement d’outils de sensibilisation, une réflexion sur la soutenabilité de notre modèle informatique en lien avec les « low-tech » sont autant de pistes que nous avons commencé à explorer dès cette année.